Pour la majorité des croyants, le Grand Carême se résume avant tout à une brève oraison, intitulée couramment «prière de saint Ephrem», du nom de l’ un des maîtres de l’ Orient chrétien qui vécut au IVe siècle.  On la récite à la fin de chaque office de carême, de même que dans la prière personnelle à la maison.  Elle exprime mieux que tout, dans son extrême simplicité, le sens et l’ esprit de ce que les chrétiens depuis des siècles appellent le Grand Carême.  En voici le texte :

 

Seigneur et Maître de ma vie,

Ne m’ abandonne pas à l’ esprit de l’ oisiveté,

D’ abattement, de domination

Et de vaines paroles !

Mais accorde-moi

L’ esprit de chasteté, d’ humilité,

De patience et d’ amour, à ton serviteur,

Oui, Seigneur roi, donne-moi de voir mes fautes

Et de ne pas juger mon frère,

Car tu es béni dans les siècles des siècles.

Amen.