Åí áñ÷ç çí
ï Ëïãïò...
In Principio erat Verbum..
Dans le Principe était le
Verbe...
"Adhuc autem Johannem
discipulum Domini docent
primam ogdoadem, et omnium
generationem significasse
ipsis dictionibus. Itaque
principium quoddam subjecit,
quod primum factum est a Deo:
quod etiam Nun vocat et
filium: et unigenitum Domini
vocat, in quo omnia Pater
præmisit
seminaliter. Ab hoc autem
aiunt Verbum emissum, et in
eo omnem Æonum substantiam,
quam ipsum postea formavit
Verbum. Quoniam igitur de
prima genesi dicit, bene a
principio, hoc est a Filio,
et Verbo doctrinam facit.
Dicit autem sic: In
principio erat Verbum, et
Verbum erat apud Deum, et
Deus erat Verbum: hoc erat
in principio apud Deum.
Prius distinguens in tria,
Deum, et Principium, et
Verbum, iterum ea univit,
uti et emissionem ipsorum
utrorumque ostendat, id est,
Filii et Verbi. et eam quae
est ad invicem simul et ad
Patrem unionem. In Patre
enim et ex Patre principium,
in principio autem et ex
principio Verbum. Bene
igitur dixit, In principio
erat Verbum; erat enim in
Filio: Et Verbum erat apud
Deum: etenim principium. Et
Deus erat Verbum,
consequenter; quod enim ex
Deo natum est, Deus est. Hic
enim erat in principio apud
Deum, ostendit emissionis
ordinem. Omnia per ipsum
facta sunt, et sine ipso
factum est nihil. Omnibus
enim iis qui post eum sunt
Æonibus, formationis et
generationis causa Verbum
factum est."
Saint
Irénée de Lyon
Adversus Haereses, livre 1,
ch. 8, § 5
(films des diverses parties
chantées en cours d'encodage)
25 DÉCEMBRE - La Naissance
selon la chair de notre
Seigneur, Dieu et Sauveur
Jésus Christ.
VEPRES
Après les prières initiales,
le Psaume 103 et la grande
Litanie de paix, pas de
lecture du Psautier.
Lucernaire, t. 2
Venez, réjouissons-nous dans
le Seigneur * en exposant le
mystère de ce jour. * Le mur
de séparation est renversé;
* le glaive flamboyant est
déposé, * les Chérubins ne
gardent plus l'arbre de vie;
* et moi, je participe aux
délices du Paradis * dont la
désobéissance m'avait exclu,
* car l'Icône immuable du
Père divin, * l'empreinte de
son éternité, * prend forme
d'esclave en naissant *
d'une Mère vierge, sans
subir de changement, * et le
Dieu véritable demeure ce
qu'il était, * assumant ce
qui lui était étranger, *
l'humanité, par amour des
hommes; * aussi chantons à
notre Dieu: * Toi qui es né
de la Vierge, aie pitié de
nous. (2 fois)
Naissant de la Vierge sainte,
le Seigneur * illumine
l'univers; * les Bergers
passent la nuit dans les
champs, * les Mages se
prosternent devant Dieu, *
les Anges le chantent dans
les cieux, * tandis
qu'Hérode est troublé, * car
Dieu est apparu dans la
chair * comme Sauveur de nos
âmes. (2 fois)
Ton règne, Ô Christ notre
Dieu, * est un règne pour
les siècles, * ton empire,
pour les âges des âges. *
Toi qui pris Chair du saint
Esprit * et de la toujours-vierge
Marie, * tu as fait luire
sur nous ta clarté * en ton
avènement, Ô Christ notre
Dieu; * lumière de lumière
et le reflet du Père, * tu
as illuminé toute la
création. * Tout ce qui vit
et respire te loue, * marque
du Père en sa divine
splendeur. * Toi dont
l'existence précède les
temps * et qui, né d'une
Vierge, as brillé comme Dieu,
* Seigneur Jésus, aie pitié
de nous.
Ô Christ, que pouvons-nous
t'offrir en présent * pour
être apparu sur terre en
notre humanité? * Chacune de
tes créatures, en effet, *
exprime son action de grâce
en t'apportant: * les Anges,
leur chant, * le Ciel, une
étoile, * les Mages, leurs
cadeaux, * les Bergers,
l'émerveillement, * la Terre,
une grotte, * le Désert, une
crèche * et nous-mêmes une
Mère vierge. * Dieu d'avant
les siècles, aie pitié de
nous.
Gloire au Père ...
Maintenant ...
Auguste, régnant seul sur le
monde habité, * fit cesser
la multitude des pouvoirs
temporels * et ton
incarnation de la Vierge
immaculée fit cesser la
multitude des faux-dieux; *
de même que toutes les cités
* furent soumises à un
royaume universel, * de même
toutes les nations crurent
en un seul Dieu souverain; *
et tandis que les peuples
furent recensés sur l'ordre
de César, * nous les fidèles,
c'est au nom de notre Dieu,
* au registre de la divinité,
* qu'en ton incarnation nous
fûmes inscrits. * Grande est
ta miséricorde, Seigneur,
gloire à toi.
Entrée avec l'Evangile.
Lumière joyeuse, et les
Lectures.
1
Lecture de la Genèse
(1,1-13)
Au commencement, Dieu créa
le ciel et la terre. La
terre était informe et vide,
les ténèbres couvraient
l'abîme, et l'esprit de Dieu
planait sur les eaux. Dieu
dit: Que la lumière soit! et
la lumière fut. Dieu vit que
la lumière était bonne, et
il sépara la lumière des
ténèbres. Dieu appela la
lumière Jour et les ténèbres
Nuit. Il y eut un soir et il
y eut un matin: ce fut le
premier jour. Dieu dit:
Qu'il y ait un firmament au
milieu des eaux, et qu'il
les sépare les unes des
autres! Et il en fut ainsi:
Dieu fit le firmament, et il
sépara les eaux qui sont au-dessous
du firmament de celles qui
sont au-dessus. Dieu appela
le firmament Ciel, et il vit
que cela était bon. Il y eut
un soir et il y eut un matin:
ce fut le second jour. Dieu
dit: Que les eaux qui sont
au-dessous du ciel se
rassemblent en un seul lieu
et qu'apparaisse le
continent! Et il en fut
ainsi. Les eaux qui sont au-dessous
du ciel se rassemblèrent en
un seul lieu et le continent
apparut. Dieu appela le
continent Terre et la masse
des eaux Mers, et Dieu vit
que cela était bon. Dieu dit:
Que la terre produise de la
verdure, des herbes portant
semence selon leur espèce et
des arbres fruitiers donnant
sur la terre des fruits
contenant leur semence! Et
il en fut ainsi. La terre
produisit de la verdure, des
herbes portant semence selon
leur espèce et des arbres
fruitiers donnant sur la
terre des fruits contenant
leur semence, et Dieu vit
que cela était bon. Il y eut
un soir et il y eut un matin:
ce fut le troisième jour.
2
Lecture des Nombres
(24,2-3,5-9,17-18)
L'Esprit de Dieu fut sur
Balaam; et prononçant son
oracle, il dit: Que tes
demeures sont belles, Jacob,
tes tabernacles, Israël!
Comme des vallées ombragées,
comme des jardins au bord
des fleuves, comme des aloès
que le Seigneur a plantés,
comme des cèdres le long des
eaux. Un homme sortira de sa
race, et il sera le maître
de nombreuses nations, sa
royauté s'élèvera, sa
puissance grandira. Dieu l'a
fait sortir d'Egypte, il est
pour lui comme la vigueur du
buffle; il dévorera les
nations qui lui sont
hostiles, sucera leur
graisse comme de la moelle
et criblera de flèches ses
ennemis. Accroupi, il s'est
couché comme un lion, comme
un lionceau qui le fera
lever? Bénis soient ceux qui
te bénissent, maudits soient
ceux qui te maudissent! Un
astre sortira de Jacob, un
homme se lèvera d'Israël; il
frappera les chefs de Moab,
emmènera captifs tous les
fils de Seth. Edom sera sa
possession, il prendra
possession d'Esaü son ennemi;
la puissance, c'est le fait
d'Israël.
3
Lecture de la Prophétie de
Michée
(4,6-7; 5,1-3)
En ce jour-là, dit le
Seigneur, je rassemblerai
les brebis éclopées, je
recueillerai les égarées et
celles que j'avais chassées.
Des éclopées je ferai un
reste, des égarées une
puissante nation. Et le
Seigneur sera leur roi sur
la montagne de Sion, dès
maintenant et pour les
siècles. Et toi, Bethléem,
maison d'Ephratha, tu n'es
pas la moindre entre les
milliers de Juda, car de toi
sortira pour moi celui qui
doit régner sur Israël et
dont l'origine remonte au
commencement, aux jours de
l'éternité. C'est pourquoi
Dieu les livrera jusqu'au
temps où enfantera celle qui
doit enfanter; et le reste
de ses frères retournera
vers les fils d'Israël. Il
se lèvera et se montrera, et
fera paître son troupeau
avec la force du Seigneur;
et dans la majesté du nom de
son Dieu ils auront une
demeure assurée, car il sera
magnifié jusqu'aux
extrémités de la terre.
On se lève pour le
tropaire suivant:
t. 6
Dans le secret de la grotte
tu es né, * mais le ciel
t'annonça * à tout l'univers
en employant * comme bouche
l'étoile, Sauveur; * et il
t'amena les Mages qui devant
toi se prosternèrent avec
foi. * Comme d'eux, Seigneur,
aie pitié de nous.
Le Seigneur aime la ville
qu'il a fondée sur les
saintes montagnes; il
préfère les portes de Sion à
tous les tabernacles de
Jacob.
Et il t'amena les Mages qui
devant toi se prosternèrent
avec foi. * Comme d'eux,
Seigneur, aie pitié de nous.
Qui parle de toi te glorifie,
cité de Dieu. Je me
souviendrai de Rahab et de
Babylone avec ceux qui me
connaissent.
Et il t'amena les Mages qui
devant toi se prosternèrent
avec foi. * Comme d'eux,
Seigneur, aie pitié de nous.
Tyr, la Philistie ou
l'Ethiopie, voici qu'un tel
y est né.
Et il t'amena les Mages qui
devant toi se prosternèrent
avec foi. * Comme d'eux,
Seigneur, aie pitié de nous.
Mais Sion est notre mère,
peut dire chacun, car en
elle tout homme est né; et
le Très-Haut lui-même en a
posé les fondements.
Et il t'amena les Mages qui
devant toi se prosternèrent
avec foi. * Comme d'eux,
Seigneur, aie pitié de nous.
Le Seigneur inscrira au
registre les peuples et les
princes qui y sont nés. Car
tous ceux qui exultent de
joie ont leur demeure en toi.
Et il t'amena les Mages qui
devant toi se prosternèrent
avec foi. * Comme d'eux,
Seigneur, aie pitié de nous.
Gloire au Père et au Fils et
au saint Esprit, maintenant
et toujours et dans les
siècles des siècles. Amen.
Dans le secret de la grotte
tu es né, * mais le ciel
t'annonça * à tout l'univers
en employant * comme bouche
l'étoile, Sauveur; * et il
t'amena les Mages qui devant
toi se prosternèrent avec
foi. * Comme d'eux, Seigneur,
aie pitié de nous.
Lecture de la Prophétie
d’Isaïe
(11,1-1-10)
Ainsi parle le Seigneur: Une
tige sortira du tronc de
Jessé, de sa racine poussera
un surgeon; et sur lui
reposera l'Esprit de Dieu,
esprit de sagesse et
d'intelligence, esprit de
conseil et de force, esprit
de connaissance et de piété,
esprit de crainte de Dieu,
dont il est rempli. Il ne
juge pas sur l'apparence, ne
se prononce point sur ouï-dire,
mais il fait droit aux
humbles en toute justice, et
reprend avec droiture les
notables du pays; il frappe
la terre du verbe de sa
bouche, et du souffle de ses
lèvres fait mourir les
impies. Justice est la
ceinture de ses reins,
loyauté, ce qui entoure ses
flancs. Le loup prend sa
pâture avec l'agneau, la
panthère se couche près du
chevreau; on voit paître
ensemble le veau, le lion et
le taureau, et avec eux
leurs petits. Le lion mange
de la paille comme le bœuf.
Le nourrisson joue près du
trou du serpent, sur le nid
de la vipère l'enfant sevré
met la main. On ne fait plus
de mal, on ne cause plus de
tort sur ma sainte montagne,
car toute la terre est
remplie de la connaissance
du Seigneur comme les eaux
comblent la mer. En ce jour-là,
la racine de Jessé se
dressera comme sceptre des
peuples; sur elle reposera
l'espérance des nations, et
glorieuse sera sa demeure.
5
Lecture de la Prophétie de
Jérémie
(Baruch 3,36 - 4, 4)
C'est lui notre Dieu, nul ne
peut lui être comparé. Il a
scruté toute voie de
connaissance, et l'a confiée
à Jacob son serviteur, à
Israël son bien-aimé. Après
cela, il est apparu sur la
terre et il a conversé avec
les hommes. C'est là le
livre des préceptes de Dieu,
la loi qui subsiste à jamais;
tous ceux qui s'y attachent
arrivent à la vie, mais ceux
qui l'abandonnent vont à la
mort. Reviens, Jacob, pour
t'en saisir; marche vers la
splendeur, à sa clarté. Ne
cède pas ta gloire à un
autre, tes privilèges à un
peuple étranger. Heureux
sommes-nous, Israël, car ce
qui plait à Dieu nous fut
révélé.
6
Lecture de la Prophétie de
Daniel
(2,31.36,44-45)
Daniel dit à Nabuchodonosor:
Ô roi, tu avais une vision,
et voici, une statue, une
grande statue, d'une
splendeur extraordinaire, se
dressait devant toi, et son
aspect était terrifiant. Une
statue à la tête d'or fin;
ses mains, sa poitrine et
ses bras étaient d'argent;
son ventre et ses cuisses,
de bronze; ses jambes, de
fer; ses pieds, en partie de
fer et en partie d'argile.
Tu regardais, lorsque
soudain une pierre se
détacha de la montagne, sans
que main l'eût touchée, et
vint frapper la statue en
ces pieds de fer et d'argile,
et les brisa. Alors se
brisèrent, tout à la fois,
l'argile, le fer, le bronze,
l'argent et l'or; et ils
devinrent comme la baie qui
s'envole de l'aire durant
l'été; le vent les emporta
sans laisser de trace; et la
pierre qui avait frappé la
statue devint une grande
montagne remplissant toute
la terre. Voilà le songe; et
son explication, nous allons
la donner devant le roi. Le
Dieu du ciel suscitera un
royaume qui jamais ne sera
détruit, et son royaume ne
passera pas à un autre
peuple; il brisera et fera
disparaître tous les
royaumes, et lui-même
subsistera pour les siècles.
C'est ce qu'indique la
pierre que tu as vue se
détacher de la montagne,
sans que main l'eût touchée,
et briser l'argile, le fer,
le bronze, l'argent et l'or.
Dieu, qui est grand, a fait
connaître au roi ce qui doit
arriver. Le songe correspond
à la vérité et son
explication est digne de foi.
Tropaire, t. 6
Soleil de justice, tu t'es
levé * de la Vierge, ô
Christ, * et c'est une
étoile qui t'a montré * dans
les limites de la grotte,
toi l'Infini; * elle guida
les Mages, pour qu'ils
puissent t'adorer. * Avec
eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
Le Seigneur règne, revêtu de
majesté; le Seigneur règne,
ceint de puissance.
Elle guida les Mages, pour
qu'ils puissent t'adorer. *
Avec eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
Tu fixas l'univers
inébranlable, ton trône est
stable pour toujours. Elle
guida les Mages, pour qu'ils
puissent t'adorer. * Avec
eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
Les fleuves ont élevé,
Seigneur, les fleuves ont
élevé leur voix; les fleuves
font retentir le fracas de
leurs flots.
Elle guida les Mages, pour
qu'ils puissent t'adorer. *
Avec eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
Plus que les grandes vagues
de la mer, admirable est le
Seigneur dans les hauteurs.
Ton témoignage est vraiment
digne de foi.
Elle guida les Mages, pour
qu'ils puissent t'adorer. *
Avec eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
A ta demeure convient la
sainteté, Seigneur, pour la
suite des jours.
Elle guida les Mages, pour
qu'ils puissent t'adorer. *
Avec eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
Gloire au Père et au Fils et
au saint Esprit, maintenant
et toujours et dans les
siècles des siècles. Amen.
Soleil de justice, tu t'es
levé * de la Vierge, ô
Christ, * et c'est une
étoile qui t'a montré * dans
les limites de la grotte,
toi l'Infini; * elle guida
les Mages, pour qu'ils
puissent t'adorer. * Avec
eux nous te magnifions,
Source de vie, gloire à toi.
7
Lecture de la Prophétie
d'Isaïe
(9,6-7)
Un enfant nous est né, un
fils nous est donné; sur ses
épaules repose la royauté.
On lui donne ce nom: Ange du
Grand Conseil, Conseiller
merveilleux, Dieu fort,
Maître souverain; Prince de
paix, Père du siècle à venir.
Car j'amène la paix, la
santé sur les princes.
Sublime est son empire, la
paix qu'il fait régner ne
connaît point de borne,
depuis le trône de David et
son royaume, pour l'affermir
et fortifier dans la justice
et l'équité, dès maintenant
et pour les siècles. Voilà
ce que fera le zèle du
Seigneur Sabaoth.
8
Lecture de la Prophétie
d'Isaïe
(7,10-16, 8,1-4,9-10)
Le Seigneur, s'adressant à
Achaz, lui dit: Demande au
Seigneur ton Dieu de
t'accorder un signe venant
des profondeurs ou de là-haut.
Achaz répondit: Je n'en
ferai rien, je ne veux pas
mettre le Seigneur à
l'épreuve! Isaïe dit alors:
Ecoutez donc, maison de
David! Ne vous suffit-il pas
de fatiguer les hommes, que
vous en veniez à fatiguer le
Seigneur? C'est donc le
Seigneur lui-même qui va
vous donner un signe. Voici,
la Vierge concevra elle
enfantera un fils et on lui
donnera le nom d'Emmanuel.
De laitage et de miel il se
nourrira, jusqu'à ce qu'il
sache rejeter le mal et
choisir le bien. Mais avant
que cet enfant sache rejeter
le mal et choisir le bien,
tu refuseras perversement de
choisir le bien. Et le
Seigneur me dit: Prends une
plaque neuve, assez grande,
et écris dessus en
caractères lisibles: Vite au
pillage du butin! car il y
en a; puis trouve-moi des
témoins dignes de foi, le
prêtre Urie et Zacharie,
fils de Barachie. Et je
m'approchai de la
prophétesse: elle conçut et
enfanta un fils; et le
Seigneur me dit: Donne-lui
pour nom « prompt butin,
vite au pillage ». Car avant
que l'enfant sache dire papa
et maman, on apportera les
richesses de Damas et le
butin de Samarie devant le
roi d'Assyrie. Dieu est avec
nous! Sachez-le, tous les
peuples, et soumettez-vous à
lui, car Dieu est avec nous.
Prêtez l'oreille, tous les
peuples de la terre: malgré
votre force, vous lui serez
soumis. Et si vous reprenez
force, vous lui serez soumis
encore; tous les projets que
vous ferez, le Seigneur les
ruinera, et toute parole que
vous direz n'aura chez vous
nulle suite, car Dieu est
avec nous!
Si l'on doit célébrer la
Liturgie de S. Basile, le
Diacre dit la petite Litanie,
suivie de l'ecphonèse du
Prêtre:
Car tu es saint, Ô notre
Dieu, et nous te rendons
gloire, Père, Fils et saint
Esprit, maintenant et
toujours ...
D. ... et dans les siècles
des siècles.
Le Chœur chante le Trisagion.
Prokiménon, t. 1: Le
Seigneur m'a dit: Tu es mon
Fils, aujourd’hui je t'ai
engendré. Verset: Demande-le
moi, je te donnerai les
nations pour héritage, et tu
domineras sur les confins de
la terre.
Lecture de l’Epître du
saint apôtre Paul aux
Hébreux
(1,1-14; 2,1-3)
A maintes reprises et sous
maintes formes ayant jadis
parlé à nos pères par les
Prophètes, Dieu, en ces
derniers temps, nous a parlé
par le Fils, qu'il a établi
héritier de toutes choses,
par qui aussi il a créé les
siècles. Reflet de sa gloire
et empreinte de sa personne,
ce Fils qui soutient
l'univers par sa parole
puissante, ayant accompli
par lui-même la purification
de nos péchés, s'est assis à
la droite de la majesté
divine dans les hauteurs,
devenu d'autant supérieur
aux Anges que le nom qu'il a
reçu en héritage est
incomparable au leur. Auquel
des Anges, en effet, Dieu
a-t-il jamais dit: Tu es mon
Fils, aujourd'hui je t'ai
engendré? Et encore: Je
serai pour lui un père, et
il sera pour moi un fils? Et
de nouveau, lorsqu'il
introduit le Premier-né dans
le monde, il dit: Et que
tous les Anges de Dieu se
prosternent devant lui!
Tandis qu'à propos des Anges
il s'exprime ainsi: Lui qui
fait de ses Anges des
esprits, et de ses
serviteurs des flammes de
feu, il dit à son Fils: Ton
trône, Ô Dieu, est pour les
siècles des siècles; sceptre
de droiture, le sceptre de
ton règne. Tu aimes la
justice, tu détestes
l'iniquité; c'est pourquoi
Dieu, ton Dieu, t'a consacré
d'une huile d'allégresse de
préférence à tes compagnons.
Et encore: Toi, Seigneur, au
commencement tu as fondé la
terre, et les cieux sont
l'œuvre de tes mains. Ils
périront, mais toi, tu
demeures, et tous ils
vieilliront comme un
vêtement; tu les changeras,
tel un manteau, et ils
seront changés; mais toi, tu
restes le même, et ces
années ne passeront point!
Et auquel des Anges Dieu
a-t-il jamais dit: Siège à
ma droite, jusqu'à ce que je
fasse de tes ennemis
l'escabeau de tes pieds? Ne
sont-ils pas tous des
esprits officiants, envoyés
en service pour ceux qui
doivent hériter du salut?
C'est pourquoi nous devons
porter une plus grande
attention aux enseignements
que nous avons entendus, de
peur d'être entraînés à la
dérive. Car, si la parole
annoncée par les Anges a eu
un effet, et si toute
transgression et
désobéissance a reçu une
juste rétribution, comment
nous-mêmes échapperons-nous
en négligeant pareil salut,
qui, annoncé tout d'abord
par le Seigneur, nous a été
confirmé par ceux qui l'ont
entendu?
Alléluia, t. 8. Versets 1:
Le Seigneur dit à mon
Seigneur: Siège à ma droite,
de tes ennemis je ferai
l'escabeau de tes pieds. 2:
De Sion le Seigneur étendra
ton sceptre de puissance. 3:
Avant l'aurore je t'ai fait
naître de mon sein.
Lecture du saint Evangile
selon saint Luc: En ces
jours-là parut un édit de
César Auguste ... Voir
l'Evangile de Tierce.
Liturgie de S. Basile.
Mégalynaire: En toi exulte.
Communion: Louez le Seigneur.
Après le Congé de la
Liturgie, on chante au
milieu de l'église le
tropaire de la fête, t. 4:
Par ta Nativité, Ô
Christ notre Dieu. Gloire au
Père ... Maintenant ... et
le kondakion, t. 3: La
Vierge en ce jour enfante le
suprême Dieu. Puis, si on ne
l'a déjà fait à None, les
souhaits de longues années.
Si l'on ne célèbre pas la
divine Liturgie, on achève
la célébration des Vêpres:
ecténies, Litie, Apostiches,
Tropaire et Congé. Si la
veille de Noël tombe un
samedi ou un dimanche, c'est
ainsi qu'on célèbre les
Vêpres, la Liturgie, celle
de S. Jean Chrysostome,
ayant déjà été célébrée
après l'office de Matines ou
des Heures.
En dehors du samedi et du
dimanche, on célèbre les
Vêpres avec la Liturgie de
S. Basile; et le soir, c'est
avec les Grandes Complies
que commence l'office de la
vigile nocturne.
Litie, t. 1
Avec les Prophètes en ce
jour se réjouissent la terre
et le ciel! * Les Anges et
les hommes célèbrent cette
fête en esprit! * Car voici
que notre Dieu, * né d'une
femme, est apparu dans la
chair à ceux qui attendaient
parmi les ténèbres et
l'ombre de la mort. * La
grotte et la crèche l'ont
reçu, * les Bergers
proclament la merveille, *
les Mages, venus de l'Orient,
* apportent leurs présents à
Bethléem. * Et nous-mêmes,
de nos lèvres souillées *
avec les Anges nous venons
lui chanter: * Gloire à Dieu
au plus haut des cieux * et
sur terre que règne la paix!
* Car il est venu, celui
qu'attendaient les nations,
* il est venu pour nous
sauver * de la servitude de
l'Ennemi.
Le ciel et la terre en ce
jour * sont réunis par la
naissance du Christ. * En ce
jour Dieu est venu sur terre
* et l'homme est monté vers
les cieux. * L'invisible par
nature en ce jour * se
laisse voir dans la chair à
cause de l'homme; * c'est
pourquoi, lui rendant gloire,
chantons-lui, nous aussi: *
Gloire à Dieu au plus haut
des cieux * et sur terre la
paix * que nous accorde ta
venue. * Toi qui nous sauves,
gloire à toi.
A Bethléem en ce jour *
j'entends les Anges chanter:
* Au plus haut des cieux
gloire à Dieu * qui a voulu
que la paix fût sur terre. *
La Vierge maintenant * est
plus vaste que les cieux; *
la lumière s'est levée sur
les cœurs enténébrés, *
élevant les humbles qui
s'unissent aux Anges pour
chanter: * Gloire à Dieu au
plus haut des cieux.
Voyant flétrie à cause du
péché * son image et
ressemblance, Jésus, *
inclinant les cieux,
descendit * et demeura dans
le sein virginal sans subir
de changement, * afin d'y
façonner à nouveau * Adam
corrompu qui s'écrie: *
Gloire à ton épiphanie, mon
Rédempteur et mon Dieu.
Gloire au Père, t. 5
Les Mages, rois des Perses,
reconnaissant clairement *
la naissance terrestre du
Roi des cieux, * guidés par
l'éclat de l'astre,
accoururent à Bethléem * et
lui portèrent de rares
présents: * de l'or, de la
myrrhe, de l'encens; * puis
ils se prosternèrent devant
lui, * car ils virent dans
la crèche * comme un petit
enfant le Seigneur
intemporel.
Maintenant, t. 6
Les Anges dans le ciel tous
ensemble * dansent et
jubilent en ce jour, *
tandis qu'exulte l'entière
création * à cause du
Sauveur qui est né à
Bethléem, * car le mensonge
des idoles a pris fin * pour
que règne le Christ dans les
siècles.
Apostiches, t. 2
Etrange merveille, * celle
qui s'accomplit en ce jour:
* une Vierge met au monde
sans dommage pour sa
virginité; * le Verbe se
fait chair et n'est point
séparé de son Père, * les
Anges avec les Bergers le
glorifient * et nous-mêmes,
nous chantons avec eux: *
Gloire à Dieu au plus haut
des cieux * et paix sur la
terre.
t. 3
Le Seigneur dit à mon
Seigneur: Siège à ma droite.
La Vierge enfante en ce jour
* le Créateur de l'univers.
* La grotte devient le
Paradis, * l'étoile annonce
le Christ, pour ceux des
ténèbres vrai Soleil. * Les
Mages, illuminés par la foi,
* se prosternent avec leurs
dons. * Les Bergers
contemplent la merveille, *
tandis que les Anges
entonnent leur chant * et
disent: Gloire à Dieu au
plus haut des cieux.
Avant l'aurore je t'ai fait
naître de mon sein.
Le Seigneur Jésus étant né *
à Bethléem de Judée, * les
Mages venus de l'Orient * se
prosternèrent devant le Dieu
incarné; * et de tout cœur
ouvrant leurs trésors, * ils
lui présentèrent des dons
très précieux: * comme au
Roi des siècles, de l'or, *
de l'encens, comme au Dieu
de l'univers, * et de la
myrrhe à l'Immortel *
demeurant trois jours dans
la mort. * Vous toutes, les
nations, * venez,
prosternons- nous devant
celui * qui est enfanté pour
que nos âmes soient sauvées.
Gloire au Père, t. 4
Réjouis-toi, Jérusalem, *
célébrez cette fête, tous
les amants de Sion; * en ce
jour est brisée la chaîne de
l'antique condamnation, * le
Paradis s'entr'ouvre pour
nous * et le serpent est
foulé aux pieds, * car celle
que jadis il trompa, * il la
voit maintenant * devenir la
Mère du Créateur. * Abîme de
richesse, * de sagesse et de
science de Dieu: * celle qui
amena la mort sur tous les
vivants, * celle qui fut
l'instrument du péché, *
devient prémices du salut, *
par la Mère de Dieu, pour le
monde entier, * car c'est
d'elle que naît un enfant, *
le Dieu de toute perfection,
* et par sa propre nativité
* il scelle son étonnante
virginité, * déliant par ses
langes les liens du péché, *
et par son enfance il essuie
les pleurs * qu'Eve versait
en ses douleurs. * Exulte et
danse l'entière création, *
car le Christ est venu pour
la rappeler * et sauver nos
âmes.
Maintenant ...
Tu habitas une grotte, ô
Christ notre Dieu, * une
crèche t'a reçu, * les Mages
et les Bergers se sont
prosternés devant toi; *
l'oracle des Prophètes alors
s'est accompli, * tandis que
les Anges émerveillés *
s'écriaient dans le ciel et
disaient: * Gloire à ta
condescendance, seul Ami des
hommes.
Tropaire, t. 4
Par ta Nativité, ô
Christ notre Dieu, * la
lumière de la véritable
science s'est levée sur le
monde: * à sa clarté les
savants adorateurs des
astres * d'un astre ont
appris à t'adorer, * Soleil
de justice, * te découvrant
comme l'Orient venu d'en
haut; * Seigneur, gloire à
toi. (3 fois)
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MATINES
Cathisme I, t. 4
Venez, fidèles, et
voyons * où est né le Christ,
le Sauveur; * suivons la
route que l'étoile parcourt
* avec les Mages, ces rois
de l'Orient. * Là-bas les
Anges chantent sans répit, *
les Bergers accompagnent le
cantique divin: * Au plus
haut des cieux, disent-ils,
* gloire à Dieu qui est né
en ce jour * de la Vierge
Mère à Bethléem de Judée.
Cathisme II, t. 4
Pourquoi, Marie, te
frappe d'étonnement * ce qui
se produit au fond de toi? *
- C'est que, dit-elle,
j'enfante dans le temps un
Fils intemporel, * sans que
la conception de l'enfant
m'ait été enseignée. * Etant
vierge, comment puis-je
avoir un fils? * Qui vit
jamais virginale conception?
* Mais lorsque Dieu le veut
ainsi, * l'ordre naturel est
vaincu, c'est écrit. * Le
Christ est né de la Vierge à
Bethléem de Judée.
Après le Polyéléos:
Mégalynaire
Nous te magnifions, ô
Christ, source de vie, qui
pour nous en ce jour as pris
chair en toute pureté de la
sainte Vierge Marie.
Versets 1: Acclamez Dieu,
tous les habitants de la
terre, chantez à la gloire
de son nom. 2: A son peuple
il envoie la rédemption,
saint et redoutable est son
nom. 3: Il m'invoquera: Tu
es mon Père. 4: Et moi, j'en
ferai le premier-né, plus
haut que les rois de la
terre. 5: Devant lui se
prosterneront tous les rois
de la terre. 6: Avant
l'aurore je t'ai fait naître
de mon sein. 7: Le Seigneur
m'a dit: Tu es mon Fils,
aujourd'hui je t'ai engendré.
Gloire au Père ...
Maintenant ... Alléluia,
alléluia, alléluia. Gloire à
toi, Ô Dieu. (3 fois)
Cathisme, t. 4
Celui que nul espace ne
contient, * comment peut-il
être contenu dans le sein? *
et celui qui repose dans le
sein paternel, * comment une
Mère le tient dans ses bras?
* Lui seul le sait, il l'a
voulu, * tel a été son bon
plaisir. * Lui qui est
l'Incorporel, * il s'est
incarné librement; * et pour
nous Celui qui est * est
devenu ce qu'il n'était; *
sans sortir de sa nature, il
prend part * à notre
condition humaine. * Dans
son désir de compléter * par
notre humanité le monde d'en-haut,
* le Christ est né en deux
natures, homme et Dieu.
Anavathmi, la 1e antienne
du ton 4: Dès ma jeunesse
...
Prokiménon, t. 4: Avant
l'aurore je t'ai fait naître
de mon sein, le Seigneur l'a
juré et ne se dédira pas.
Verset Le Seigneur dit à mon
Seigneur: Siège à ma droite,
de tes ennemis je ferai
l'escabeau de tes pieds.
Que tout ce qui vit et
respire loue le Seigneur.
Évangile et Psaume 50.
Gloire au Père, t. 2:
L'univers en ce jour est
comblé d'allégresse, * car
le Christ est né * de la
Vierge à Bethléem.
Maintenant ... L'univers en
ce jour ... Aie pitié de moi,
Ô Dieu ...
t. 6
Gloire à Dieu au plus haut
des cieux * et paix sur la
terre. * Bethléem accueille
en ce jour * celui qui siège
avec le Père éternellement.
* Les Anges chantent comme
Dieu * l'enfant qui vient de
naître: * Gloire à Dieu au
plus haut des cieux * et sur
la terre paix, * aux hommes
bienveillance.
Canon I, œuvre de Cosmas,
avec l'acrostiche: Le Christ
fait homme demeure le Dieu
qu'il était.
Canon II, ïambique, œuvre du
moine Jean, avec
l'acrostiche en distiques
héroélégiaques:
En des vers éloquents ces
hymnes vont chanter
le Fils de Dieu pour les
mortels né sur la terre,
de ses funestes maux voulant
la racheter.
De toute peine, Ô Roi, sauve
aussi ton trouvère.
A la fin de chaque ode,
catavasies: les deux hirmi.
Ode 1, t. 1
« Le Christ vient au monde,
glorifiez-le, * le Christ
descend des cieux, allez à
sa rencontre; * sur terre
voici le Christ, exaltez-le,
* terre entière, chante pour
le Seigneur, * peuples,
louez-le dans l'allégresse,
* car il s'est couvert de
gloire. »
Gloire, Seigneur, à ta
sainte Nativité.
L'homme flétri à cause du
péché, * jadis image et
ressemblance de Dieu, * puis
tout entier soumis à
corruption * et des trésors
de vie divine déchu, * le
sage Créateur le façonne de
nouveau, * car il s'est
couvert de gloire.
Le Créateur, voyant perdu *
l'homme que ses mains ont
façonné, * descend en
inclinant les cieux; * né de
la Vierge sainte, immaculée,
* il assume tout son être
avec sa chair en vérité, *
car il s'est couvert de
gloire.
Sagesse, Verbe et Puissance
de Dieu, * Fils du Père et
son reflet, * le Christ
notre Dieu, à l'insu * des
puissances de là-haut et
d'ici-bas, * s'est fait
homme et nous reprend comme
son bien, car il s'est
couvert de gloire.*
« Celui qui fait merveilles,
le Seigneur, * sauva son
peuple en asséchant * le
flot humide de la mer; * né
de la Vierge de plein gré, *
il aplanit pour nous * le
chemin du ciel; * en ses
natures égal au Père et aux
mortels, * nous le
glorifions. »
Des entrailles sanctifiées *
clairement préfigurées par
le buisson non consumé * ont
porté le Verbe Dieu * uni à
la nature des humains * pour
délivrer le sein d'Eve
infortuné * de l'antique
malédiction; * et nous les
mortels, * nous le
glorifions.
Ô Verbe dont l'éclat *
précède le soleil * et qui
vins mettre fin au péché, *
l'étoile te montra aux Mages
clairement * dans une pauvre
grotte, Dieu compatissant; *
et dans les langes qui
t'enveloppaient ils te
virent, pleins de joie, * à
la fois mortel et Seigneur.
Ode 3
« Avant les siècles, *
le Fils est engendré * par
le Père ineffablement; * et
dans ces derniers temps *
sans semence, d'une Vierge
il a pris chair; * chantons
au Seigneur: * Toi qui
relèves notre front, * tu es
saint, ô Christ notre Dieu.
»
Le premier homme * dont
l'argile communiait au
souffle divin * mais que la
ruse féminine * avait fait
choir vers la corruption, *
Adam, voyant né d'une femme
le Seigneur, * s'écria: Toi
qui pour moi es devenu
semblable à moi, * tu es
saint, ô Christ notre Dieu.
Toi qui pris la forme * de
l'humble créature faite de
limon * et qui, participant
à notre pauvre chair, * lui
communiquas ta divinité, *
devenant homme et restant
Dieu, * toi qui relèves
notre front, * tu es saint,
ô Christ et Seigneur.
Bethléem, réjouis-toi, *
reine des villes de Juda, *
car le Pasteur d'Israël, *
celui qui est porté * sur
les épaules des Chérubins, *
le Christ, issu bien
clairement de toi * et qui
relève notre front, * a sur
tous la royauté.*
« Agrée les hymnes de tes
serviteurs, * Bienfaiteur,
en humiliant * le regard
hautain de l'Ennemi: * toi
qui vois le monde entier, *
porte loin de tout péché *
et sûrement affermis * sur
la base de la foi * ceux qui
te chantent, Seigneur. »
Le chœur pastoral admis à
voir * le très auguste
enfantement * de l'Epouse
immaculée * fut frappé
d'étonnement * par la
merveille dépassant
l'entendement, * lorsque
l'armée des Anges
incorporels * chantait le
Christ, ce Roi *
virginalement incarné.
Celui qui règne au ciel très-haut
* en sa miséricorde arrive
parmi nous * de la Vierge
inépousée; * étant d'abord
immatériel, * le Verbe en
ces temps ultimes *
s'appesantit de notre chair,
* pour qu'après sa chute le
premier-créé * puisse
s'élever jusqu'à lui.
Hypokoï, t. 8
Ce sont les prémices des
nations que t'amena le ciel,
* Enfant couché dans une
crèche, en appelant * par
une étoile les Mages
d'Orient; * ce qui les
frappa, ce ne fut ni sceptre
ni trône, mais ton extrême
pauvreté; * quoi de plus
ordinaire que la grotte, en
effet, * et quoi de plus
humble que les langes, dans
lesquels * resplendirent les
trésors de ta divinité.
Seigneur, gloire à toi.
ou bien:
Cathisme, t. 8
Le ciel se réjouisse et
la terre exulte de joie, *
puisqu'est né sur terre
l'Agneau de Dieu * accordant
au monde la rédemption. *
Car le Verbe, qui est dans
le sein du Père, est issu *
sans semence, de la Vierge
immaculée; * les Mages
s'extasièrent en le voyant à
Bethléem * naître comme un
enfant que glorifie
l'univers.
Ode 4
« Comme le rameau fleuri
de la racine de Jessé, * de
la Vierge, Seigneur, * tu es
issu tel une fleur; * de la
montagne ombragée, * ô
Christ, objet de nos chants,
* tu es venu en t'incarnant
* de la Vierge inépousée, *
toi le Dieu immatériel. *
Gloire à ta puissance,
Seigneur. »
Toi que Jacob avait prédit
jadis * comme l'attente des
nations, * ô Christ, tu t'es
levé * de la tribu de Juda *
et tu es venu t'emparer * de
la puissance de Damas * et
du butin de Samarie, *
changeant l'erreur en foi
divine. * Gloire à ta
puissance, Seigneur.
Les sages scrutateurs des
astres devenus * disciples
des paroles prononcées *
jadis par le devin Balaam, *
ô Maître, tu les as comblés
* d'allégresse en te levant
* comme l'astre de Jacob; *
venus à toi comme prémices
des nations, * tu les reçus
qui t'apportaient * des
présents vraiment dignes de
toi.
Comme pluie sur la toison, *
comme une ondée sur terre
déversée, * ô Christ, tu
descendis * dans les
entrailles immaculées; *
Tharsis et l'Ethiopie * et
les îles d'Arabie, * les
princes de Saba, de tout
pays, * devant toi, Sauveur,
vinrent se prosterner. *
Gloire à ta puissance,
Seigneur.*
« Le genre humain refaçonné
* fut chanté d'avance *
jadis par le prophète
Habacuc ineffablement admis
* à voir sa préfiguration; *
de la montagne virginale en
effet * sortit le Verbe
nouveau-né, * pour que les
peuples en lui soient
restaurés. »
Semblable aux hommes
volontairement, * Dieu très-haut,
tu es sorti * de la Vierge,
en assumant la chair, * pour
détruire le venin * de la
tête du serpent * et
conduire tout mortel *
depuis les portes sans
soleil * vers la lumière et
la vie.
Nations jadis plongées *
dans l'abîme de la
corruption * et qui avez
échappé * à tous les coups
de l'Ennemi, * levez les
mains, rythmez vos chants *
pour honorer l'unique
Bienfaiteur, * le Christ qui
vient par compassion * au
milieu de nous.
Vierge issue de la racine de
Jessé, * tu dépassas les
horizons * de la nature des
mortels * en enfantant le
Verbe Dieu * qui précède
tous les temps, * quand lui-même
a bien voulu * franchir en
son étrange abaissement * la
porte close de ton sein.
Ode 5
« Dieu de paix et Père
de tendresse, * tu nous
envoyas * l'Ange de ton
Grand Conseil pour nous
donner la paix: * guidés
vers la lumière du divin
savoir * et la nuit veillant
devant toi, * Ami des hommes,
nous te glorifions. »
Pour obéir à l'ordre de
César * tu te fis inscrire
au nombre des serviteurs, *
ô Christ, et tu nous
affranchis, * nous les serfs
de l'ennemi et du péché; *
et te faisant entièrement
pauvre comme nous, * tu
divinisas notre limon par
union et communion.
Voici, selon l'antique dit,
* ayant conçu, la Vierge a
enfanté * le Dieu fait homme
et est demeurée vierge; *
nous les pécheurs,
réconciliés par elle avec
lui, * nous la chantons
hautement en notre foi *
comme la Mère de Dieu.*
« A ceux qui, réveillés des
œuvres de la nuit, * ô
Christ, et de leur sombre
égarement, * t'adressent
maintenant * une hymne comme
au Bienfaiteur, * viens
accorder la rédemption * et
le chemin facile à parcourir
* sur lequel nous monterons
* jusqu'à la gloire que nous
espérons. »
Le Maître, ayant par sa
venue dans la chair * une
fois pour toutes retranché *
la cruelle inimitié entre
les hommes et Dieu, *
détruisit la force du
funeste Meurtrier, * mettant
le monde en liaison * avec
les êtres immatériels * et
rétablissant la faveur * du
Père envers la création.
Le peuple enténébré jadis *
a pu voir en plein jour * la
lumière des splendeurs d'en-haut;
* car le Fils amène à Dieu *
en héritage les nations * et
c'est la grâce ineffable
qu'il distribue * là-même où
le péché * avait fleuri en
abondance.
Ode 6
« De ses entrailles,
comme il l'avait reçu, * le
monstre a rejeté Jonas *
comme du sein le nouveau-né;
* et le Verbe pareillement,
* est demeuré dans le sein
de la Vierge, * il prit
chair et en sortit, * lui
conservant son intégrité, *
car il a préservé en celle
qui l'enfanta * sa virginité.
»
Il est venu en s'incarnant,
* le Christ notre Dieu * que
le Père engendre avant
l'aurore de son sein; * lui
qui tient les rênes des
Puissances immaculées, * il
repose dans la crèche des
bestiaux * et de pauvres
langes il est emmailloté; *
mais il défait ainsi les
liens * si fort enchevêtrés
* de nos transgressions.
Le Fils est enfanté * comme
enfant nouveau-né * de
l'antique pâte dont fut fait
Adam * et c'est ainsi qu'il
est donné aux croyants; * il
est Père et Prince du siècle
à venir, * on l'appelle
l'Ange du Grand Conseil, *
et c'est lui le Dieu fort, *
le Maître tout-puissant * de
la création.*
« Logeant au sein des flots,
* Jonas te priait de venir *
et d'en calmer l'agitation;
* et moi, percé de coups par
le tyran, * je m'adresse à
toi, ô Christ, * toi qui
délivres du mal, * pour que
ma lâcheté soit prévenue *
par ta prompte venue. »
Dieu le Verbe qui était * au
commencement auprès de Dieu,
* voyant que jadis * notre
nature n'avait pu se garder,
* la raffermit maintenant, *
lui-même descendu pour une
seconde participation * et
la faisant à nouveau *
paraître libre des passions.
Pour nous il est issu * de
la lignée d'Abraham, * afin
de relever ses fils tombés *
dans les ténèbres du péché *
qui les avait courbés vers
la terre, * lui qui habite
la lumière et malgré sa
dignité * a bien voulu loger
dans la crèche * pour le
salut des mortels.
Kondakion, t. 3
La Vierge en ce jour
enfante le suprême Dieu * et
la terre offre asile en une
grotte à l'Inaccessible. *
Les Anges et les Bergers
ensemble chantent sa gloire.
* Vers Bethléem une étoile
montre aux Mages leur chemin.
* Car en ce monde vient pour
nous * un enfant nouveau-né
* le Dieu d'avant les
siècles.
Ikos
Bethléem nous a ouvert
l'Eden, * venez et voyons
les délices qu'en secret
nous y trouvons; * venez et
cueillons à l'intérieur * de
la grotte les fruits du
Paradis. * C'est là qu'une
racine est apparue * qui,
sans être arrosée, fit
fleurir le pardon; * c'est
là que se trouve le puits
non creusé * auquel David
désira boire jadis; * c'est
là que la Vierge, ayant mis
au monde son enfant, *
étancha aussitôt la soif
d'Adam et de David; * aussi
hâtons-nous vers ce lieu où
vient au monde pour nous *
un enfant nouveau-né, le
Dieu d'avant les siècles.
Synaxaire
Le 25 Décembre,
Naissance selon la chair de
notre Seigneur, Dieu et
Sauveur Jésus Christ.
Dieu même est l'enfanté, la
Mère est une Vierge:
plus grande nouveauté n'a vu
la création!
Le vingt-cinquième jour Dieu
prend sa filiation
de la Vierge Marie, et la
grotte l'héberge.
Ce même jour, Adoration des
Mages.
Devant toi prosternés, les
princes des nations
des Gentils préfigurent les
adorations.
Ce même jour, mémoire des
Bergers qui ont vu le
Seigneur.
Délaissant leur troupeau,
les Bergers, sans lenteur,
s'en viennent contempler le
Christ, ce bon Pasteur.
A lui la gloire dans les
siècles des siècles. Amen.
Ode 7
« Les Jeunes Gens élevés
dans la piété, * méprisant
l'ordre impie du tyran, *
furent sans crainte devant
le feu, * mais au milieu des
flammes ils chantaient: *
Dieu de nos Pères, Seigneur,
tu es béni. »
Les Bergers veillant aux
champs * eurent, étonnés, la
lumineuse apparition, * car
la gloire du Seigneur les
entoura de sa clarté, * puis
un Ange leur cria: Chantez:
Le Christ est né; * Dieu de
nos Pères, Seigneur, tu es
béni!
Soudain, tandis que l'Ange
leur parlait encor, * les
armées célestes s'écrièrent:
Gloire à Dieu * au plus haut
des cieux, et paix sur la
terre, * aux hommes
bienveillance, car le Christ
a resplendi. * Dieu de nos
Pères, Seigneur, tu es béni.
Quelle est cette parole?
dirent les Bergers; * allons
voir l'événement, le Christ
divin; * Et parvenus à
Bethléem, se prosternant *
devant lui, avec sa Mère ils
psalmodiaient: * Dieu de nos
Pères, Seigneur, tu es
béni.*
« Epris d'amour divin * pour
le Roi de l'univers, * les
Jeunes Gens ont méprisé * le
bavardage impie d'un tyran *
à l'insatiable orgueil, * et
l'immense flamme recula, *
préservant ceux qui
chantaient au Seigneur: *
Pour les siècles tu es béni.
»
Elle brûle les serviteurs
sans pitié, * mais épargne
les Jeunes Gens, * la flamme
sifflant et crépitant * et
s'élevant d'une septuple
ardeur, * car sur ceux
qu'elle entourait * le
Seigneur a répandu * à cause
de leur piété * l'abondante
rosée.
Toi qui nous viens en aide,
Jésus Christ, * prenant
ineffablement pour bouclier
* l'incarnation, tu couvris
de honte * l'adversaire des
mortels * et tu leur fis le
don sous cette forme * de
leur propre divinisation *
dont le désir nous fit
tomber de haut * dans les
gouffres ténébreux.
D'un monde pris par les
passions, * Tout-puissant,
tu as détruit le péché *
avec son regard farouche,
son orgueil infini, * son
délire malséant; * ceux
qu’il avait jadis entraînés,
* en ce jour, Bienfaiteur,
tu les sauves de ses filets
* en t'incarnant, de plein
gré.
Ode 8
« La fournaise qui
distille la rosée *
préfigure la merveille où la
nature est dépassée; * car
les Jeunes Gens qu'elle a
reçus, * elle se garda de
les brûler, * comme le feu
de la divinité * habita le
sein de la Vierge sans le
consumer. * Aussi chantons
joyeusement: * L'entière
création bénisse le Seigneur
* et l'exalte dans tous les
siècles! »
La fille de Babylone emmène
de Sion * en captivité les
fils de David; * mais elle
envoie les Mages, ses
enfants, * porteurs de
cadeaux, pour implorer * la
fille de David * qui porte
dans ses bras le Fils de
Dieu; * aussi chantons
joyeusement: * L'entière
création bénisse le Seigneur
* et l'exalte dans tous les
siècles!
Le deuil avait suspendu * le
chant des harpes de Sion, *
car ses enfants ne
chantaient plus * sur la
terre des étrangers; * mais
le Christ né à Bethléem *
brise toute erreur et délie
la voix des instruments; *
aussi chantons joyeusement:
* L'entière création bénisse
le Seigneur * et l'exalte
dans tous les siècles!
Babylone avait reçu * le
butin de guerre et les
trésors * de la Reine de
Sion; * mais les trésors de
Babylone, c'est le Christ *
qui les attire dans Sion
avec les Rois * scrutateurs
des astres guidés par un
astre; * aussi chantons
joyeusement: * L'entière
création bénisse le Seigneur
* et l'exalte dans tous les
siècles!*
« Les Jeunes Gens qui dans
l'antique Testament * furent
dans le feu sans être
consumés * sont l'image du
sein virginal * enfantant de
merveilleuse façon * tout en
restant scellé; * la même
grâce qui agit dans les deux
cas * par un miracle
étonnant * invite les
peuples à chanter. »
Délivrée de l'impure
tentation * d'être divinisée
par séduction, * la création
tout entière * comme les
Jeunes Gens * chante avec
tremblement * le Verbe
éternel en son abaissement,
* craignant d'offrir une
louange sans crédit, * étant
corruptible, malgré la
sagesse qui la soutient.
Tu viens pour ramener, * toi,
l'Eveil des nations, *
l'errante humanité * des
collines désolées * aux
pâturages pleins de fleurs *
et mettre fin à la force
brutale du Meurtrier, * te
montrant dans ta prévenance
* à la fois homme et Dieu.
Ode 9
Magnifie, Ô mon âme, * la
Toute-sainte et immaculée, *
plus vénérable et plus
glorieuse * que toutes les
Puissances des cieux, * la
Mère de Dieu.
« Je vois un mystère
étonnant * qui dépasse
l'entendement: * une grotte
est devenue le Ciel * et la
Vierge remplace le trône des
Chérubins; * le crèche est
la demeure où repose * le
Christ notre Dieu infini *
que nous chantons et
magnifions. »
Magnifie, Ô mon âme, * le
Dieu qui dans la chair est
né de la Vierge.
Magnifie, ô mon âme, * le
Roi qui humblement est né
dans la grotte.
Voyant le cours inhabituel *
d'un astre nouveau, sans
précédent, * illuminant le
ciel de son éclat récent, *
les Mages à ce signe ont
reconnu * le Christ notre
Roi * né sur terre à
Bethléem * pour notre salut.
Magnifie, Ô mon âme, * le
Dieu devant lequel se
prosternent les Mages.
Magnifie, Ô mon âme, * celui
qu'annonce aux Mages une
étoile.
Comme les Mages demandaient:
* Où est l'enfant Roi
nouveau-né * dont l'étoile
nous est apparue? * car nous
sommes venus nous prosterner
devant lui! * Hérode, cet
ennemi de Dieu, * fut saisi
de trouble et de folie, *
s'imaginant pouvoir faire
disparaître le Christ.
Magnifie, ô mon âme, * la
pure Vierge qui mit au monde
le Christ notre Roi.
Les Bergers et les Mages *
vinrent adorer le Christ
enfant dans la cité de
Bethléem.
Hérode s'informa exactement
* du temps où l'astre avait
paru * sous la conduite
duquel * les Mages vinrent à
Bethléem * se prosterner
devant le Christ avec leurs
dons; * mais, reconduits par
lui dans leur pays, * ils
laissèrent berné le cruel
tueur d'enfants.
La Vierge en ce jour *
enfante le Seigneur à
l'intérieur de la grotte *
Le Maître en ce jour * naît
comme un enfant * d'une Mère
Vierge.
« Plus facile serait pour
nous et peut-être sans
danger * de garder un
silence respectueux; * mais,
ô Vierge, mettre par amour *
sur le métier des hymnes
harmonieuses et recherchées
* est une œuvre malaisée; *
toi donc, ô Mère, accorde-nous
* une force égale à notre
bonne intention. »
En ce jour les Bergers *
contemplent le Sauveur *
entouré de langes et couché
dans la crèche.
L'intangible Seigneur * en
ce jour comme un enfant *
est entouré de pauvres
langes.
En ce jour la création *
exulte d'allégresse et de
joie, * car le Christ est né
de la jeune Vierge.
Les Puissances des cieux *
annoncent au monde le
Sauveur, * le Seigneur et
Maître qui est né.
Après avoir contemplé * les
figures sans éclat * et les
ombres à peine ébauchées *
du Verbe qui maintenant a
resplendi * au sortir de la
porte close comme nouveau-né
* et jugés dignes de la
claire vérité, * à juste
titre nous bénissons, * Mère
pure, ton sein.
A la place de: Gloire au
Père ...
Magnifie, ô mon âme, * le
Dieu en trois personnes, *
l'indivisible majesté.
A la place de: Maintenant
...
Magnifie, ô mon âme, * celui
qui nous rachète * de
l'antique malédiction.
Ayant trouvé l'objet de son
désir * et mérité la venue
de Dieu, * le peuple aimant
le Christ * implore
maintenant * la seconde
naissance, celle qui vivifie;
* Vierge pure, accorde-lui *
la grâce de se prosterner *
devant la gloire de Dieu.
Exapostilaire (t. 3)
Il nous a visités du
haut des cieux, * le
Seigneur qui nous sauve, *
Soleil levant plus brillant
que tout soleil; * nous qui
étions dans les ténèbres et
dans l'ombre de l'erreur, *
nous avons trouvé la vérité,
* car la Vierge à Bethléem *
enfante le Seigneur notre
Dieu.
Laudes. t. 4
source texte forum-orthodoxe.com
Justes, réjouissez-vous, *
cieux, tressaillez
d'allégresse, * bondissez,
montagnes, car le Christ est
né; * la Vierge siège à
l'instar des Chérubins * et
porte sur son sein le Verbe
devenu chair; * les Bergers
glorifient le nouveau-né, *
les Mages portent au Maître
leurs présents, * les Anges
le célèbrent et lui chantent:
* Insaisissable Seigneur,
gloire à toi.
Le Père l'a bien voulu; * le
Verbe s'est fait chair; * et
la Vierge a mis au monde le
Dieu incarné; * l'étoile
l'annonce, les Mages se
prosternent devant lui; *
les Bergers sont remplis
d'émerveillement; * et la
création exulte de joie.
Vierge Mère de Dieu * qui
mis au monde le Sauveur, *
tu détournas l'antique
malédiction de la mère des
vivants, * car tu devins
Mère de celui en qui le Père
se complait, * portant sur
ton sein Dieu le Verbe
devenu chair. * Ce mystère
ne souffre pas d'être scruté;
* c'est dans la seule foi
que tous nous voulons le
glorifier, * avec toi
chanter et nous écrier: *
Inexplicable Seigneur,
gloire à toi.
Venez et célébrons * la Mère
du Sauveur * qui resta
vierge même après
l'enfantement: * Réjouis-toi,
Cité vivante de Dieu notre
Roi * où le Christ habita
pour faire notre salut. *
Avec Gabriel nous te
chantons, * avec les Bergers
te glorifions, * disant: Ô
Mère de Dieu, * prie le Fils
incarné de toi, pour que nos
âmes soient sauvées.
Gloire au Père, t. 6
Lorsque se fit le premier
recensement de l'univers *
au temps de ta venue sur
terre, Seigneur, * tu te
préparais à inscrire les
noms * de ceux dont ta
naissance fit des croyants;
* c'est pour cela que fut
publié l'édit de César, *
car l'éternité de ton
royaume céleste entra dans
le temps. * C'est pourquoi
nous t'offrons, nous aussi,
* plutôt qu'un tribut d'or
ou d'argent, * la richesse
de la vraie foi, * Dieu
sauveur de nos âmes.
Maintenant, t. 2
En ce jour à Bethléem * le
Christ naît d'une Vierge. *
En ce jour l'Eternel entre
dans le temps, * la Parole
de Dieu se fait chair. * Les
Puissances des cieux se
réjouissent * et la terre
des hommes tressaille
d'allégresse. * Les Mages
portent leurs présents, *
les Bergers proclament la
merveille; * et nous, sans
cesse nous chantons: *
Gloire à Dieu au plus haut
des cieux * et paix sur la
terre, * aux hommes
bienveillance.
Grande Doxologie.
Tropaire de la fête.
Litanies et Congé
source texte forum-orthodoxe.com
Quelques vidéos extraites de
la Divine Liturgie qui a
suivi la célébration des
Heures: